Hausse des droits de douane :
"Une révision à la hausse des droits de douanes sera appliquée à compter du 10 juin 2020. Cette révision n’a fait l’objet d’aucune communication officielle. Sa date d’entrée en vigueur au 10 juin 2020 a été toutefois confirmée officiellement par les douanes saoudiennes. Elle s’inscrit dans les mesures de restriction budgétaire faisant suite à la crise covid, la dernière en date étant l’augmentation de la TVA au 1er juillet (augmentation de 5% - taux instauré en 2018 - à 15%).
1005 produits de 66 chapitres sont visés par cette révision des tarifs douaniers.
Pour ce qui concerne l'agri/agro : après analyse comparative, la hausse des tarifs porterait sur environ 15 M€ de marchandises françaises (base 2019), soit globalement sur moins de 4% de nos exportations en valeur. Si l'impact est assez faible d’un point de vue global, certains postes sont toutefois fortement touchés. Je vous invite pour les détails à vous reporter au document des douanes saoudiennes et au tableau (document de travail à vocation interne) ci-joints.
1005 produits de 66 chapitres sont visés par cette révision des tarifs douaniers.
Pour ce qui concerne l'agri/agro : après analyse comparative, la hausse des tarifs porterait sur environ 15 M€ de marchandises françaises (base 2019), soit globalement sur moins de 4% de nos exportations en valeur. Si l'impact est assez faible d’un point de vue global, certains postes sont toutefois fortement touchés. Je vous invite pour les détails à vous reporter au document des douanes saoudiennes et au tableau (document de travail à vocation interne) ci-joints.
Points importants :
· Les deux premiers poste d’exportation français ne sont pas concernées : le premier poste, poulet congelé, n'est pas touché (pas touché une seconde fois car une augmentation des droits de douanes de 5 à 20% avait été opérée en 2017). Le poste céréales est épargné.
· Le 3e poste d’exportation français, les produits laitiers est le plus impacté : près de 13M€ de marchandises françaises exportées seront concernées par la hausse des tarifs (de 5 à 6% ou à 10%), soit près de 20% de nos exportations de produits laitiers en valeur (cf. détails tableau en pj : les fromages frais et râpés sont concernés, ainsi que, selon le code, les crèmes, yaourts, beurre).
· Le poste légumes est également touché, essentiellement les exportation de pomme de terre (1,2 M€) soit 28% de la valeur des légumes exportés. Les droits de douanes sont instaurés directement à 15% pour ces produits.
· D’autres postes sont également concernés dans une moindre mesure : pâtes alimentaires, préparation pour sauce, farines et poudres comestibles de viande et d’abats…
On notera :
· L’instauration de droits de douanes pour les ovins d’abattage (7%), sans impact cette année puisque les opérateurs n’ont pas exporté lors de l’ouverture du marché ;
· L’augmentation de droits de douanes, à des fins sans doute protectionnistes, pour les produits en concurrence avec les productions locales (œufs : de 5% à 25% ; poissons : selon les espèces/produits augmentation variable, pouvant aller de 0 à 12% ; et produits laitiers cf. supra)."
· Les deux premiers poste d’exportation français ne sont pas concernées : le premier poste, poulet congelé, n'est pas touché (pas touché une seconde fois car une augmentation des droits de douanes de 5 à 20% avait été opérée en 2017). Le poste céréales est épargné.
· Le 3e poste d’exportation français, les produits laitiers est le plus impacté : près de 13M€ de marchandises françaises exportées seront concernées par la hausse des tarifs (de 5 à 6% ou à 10%), soit près de 20% de nos exportations de produits laitiers en valeur (cf. détails tableau en pj : les fromages frais et râpés sont concernés, ainsi que, selon le code, les crèmes, yaourts, beurre).
· Le poste légumes est également touché, essentiellement les exportation de pomme de terre (1,2 M€) soit 28% de la valeur des légumes exportés. Les droits de douanes sont instaurés directement à 15% pour ces produits.
· D’autres postes sont également concernés dans une moindre mesure : pâtes alimentaires, préparation pour sauce, farines et poudres comestibles de viande et d’abats…
On notera :
· L’instauration de droits de douanes pour les ovins d’abattage (7%), sans impact cette année puisque les opérateurs n’ont pas exporté lors de l’ouverture du marché ;
· L’augmentation de droits de douanes, à des fins sans doute protectionnistes, pour les produits en concurrence avec les productions locales (œufs : de 5% à 25% ; poissons : selon les espèces/produits augmentation variable, pouvant aller de 0 à 12% ; et produits laitiers cf. supra)."